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Cannes / La maladie de l’amour


Link [2022-05-21 22:42:57]



À l’époque, le réalisateur russe était assigné à résidence pour une sombre et factice histoire de détournement de fonds. L’affaire étant close, Serebrennikov s’est réfugié à Berlin, d’où il continue une carrière prolixe – outre ce nouveau long-métrage, il prépare un Tchekhov pour Avignon, un opéra à Amsterdam et contribue à une adaptation de „Limonov“ d’Emmanuel Carrère. C’est d’autant plus un signe fort que d’autres festivals, confondant tout, avaient supprimé de leur programmation des films de réalisateurs·rices dissident·e·s. Le message est clair: à Cannes, on ne confond pas le régime et les artistes russes, et on ne juge pas quelqu’un pour son appartenance nationale. C’est une chance, car si „Tchaikowsky’s Wife“ paraît d’abord de facture plus classique que „Leto“ et „Petrov’s Flu“, il raconte de façon poignante une histoire sombre où la forme prend lentement revanche sur le fond historique, saccageant à la fois la toile de fond, déconstruisant un mythe national tout en se moquant de la notion de génie. „Petrov’s Flu“ était un film formellement explosé, qui témoignait de la liberté (toute relative, puisqu’il ne pouvait pas quitter la Russie) que Kyrill Serebrennikov venait de gagner, le réalisateur n’étant plus assigné à domicile pour ce dont il était... Artikel ansehen

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