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Le rêve cannois du jeune cinéaste belge Lukas Dhont: "Beaucoup de gens sont venus me voir en me disant que c’était leur Palme d’or de cœur…"
Jeudi soir, un peu avant 22 heures, Lukas Dhont a vécu son rêve de gosse : monter les marches du Palais des Festivals de Cannes pour présenter en Compétition du plus grand festival de cinéma au monde son second long-métrage Close. Une projection suivie de 12 minutes de standing ovation d'un public cannois totalement conquis par ce drame bouleversant sur l'amitié amoureuse entre deux jeunes garçons de 13 ans.
"J'étais heureux d'être à Cannes avec l'équipe du film et les acteurs. C'est la première fois qu'on pouvait montrer le film. Avant la projection, j'étais très tendu. Je m'étais dit qu'il fallait absolument essayer de profiter au max de ce moment. Puis, quand on a monté les marches, ça a été très beau de pouvoir vivre ça avec deux jeunes de 14 et 15 ans, pour qui c'était le premier tapis rouge. En entrant dans cette salle, j'étais très ému. Après, on a regardé le film et on a reçu un très bel accueil du public. Les jours suivants, j'ai vu que les gens avaient été émus par le film, qu'ils en parlaient. Beaucoup de gens sont venus me voir en me disant que c'était leur Palme d'or de cœur…", nous confiait le jeune cinéaste flamand de 31 ans, dimanche après-midi.
Si, durant toute la journée de samedi, les rumeurs de la Croisette lui annonçaient plutôt la Palme d’or, Dhont n’est évidemment pas déçu par son grand prix du Jury.
"Je ne suis pas allé à la cérémonie avec des attentes particulières. J'étais juste ...