Quatre cas de variole du singe seraient confirmés en région bruxelloise, et un cinquième cas probable. C’est en tout cas ce qu’annonce Bruzz, relayant Sciensano. Du côté de l’institut scientifique de santé publique, on ne confirme pas tout à fait cette donnée qui serait venue de leur bureau flamand, qui a reçu les chiffres plus vite que les bureaux bruxellois et wallon.
La responsable du service de prévention et de lutte contre les maladies transmissibles au sein de la Cocom, Inge Neven, explique “ne pas avoir encore les chiffres exacts, mais nous savons qu’il y a quelques cas, mais ce n’est pas inquiétant pour le moment, la situation reste sous contrôle”.
Le retour du tracing
Comme pour toutes les maladies infectieuses, le professionnel de santé qui constate un cas de variole du singe sur un patient doit en informer les autorités de la santé. Et c’est le retour du tracing. “Pour la tuberculose par exemple, il faut tracer très vite. Ici, la variole du singe se transmet uniquement après un contact physique intense”, rassure Inge Neven. Un discours qui fait un peu penser au Covid-19, dont les formes transmissions ont évolué au long de la pandémie. Mais selon Inge Neven, impossible de voir une évolution dans la transmission de la maladie. Et le tracing sera, dans tous les cas, plus simple. “Il n’y a pas de période d’incubation, les symptômes arrivent au moment où la maladie se développe. Mais l’approche reste toujours la même qu’avec le Covid, après qu’une personne a été contaminée, ...
2024-11-04 23:58:00