Muristek
Lors de l’Angélus, le pape François appelle “à mettre fin à la guerre répugnante” en Ukraine
Le 20 mars 2022, lors de la prière de l’Angélus place Saint-Pierre de Rome, le pape François a commenté l’Évangile du 3e dimanche de carême (Lc 13, 1-9) dans lequel Jésus est interrogé sur des nouvelles tragiques (le massacre de Galiléens, l’effondrement de la tour de Siloé). Aujourd’hui encore, a-t-il développé, lorsque « des faits divers nous oppressent et que nous nous sentons impuissants face au mal, nous nous demandons souvent : s’agit-il d’une punition de Dieu ? ». Nous devons alors faire attention, a poursuivi le pape François, expliquant que lorsque le mal nous oppresse « nous risquons de perdre notre lucidité ». Combien de fois attribuons-nous à Dieu « nos malchances » et « les malheurs du monde », a-t-il constaté, alors qu’au contraire « il nous laisse toujours libres et donc n’intervient jamais en s’imposant, mais uniquement en se proposant… » Pour Jésus, a-t-il souligné, « nous devons regarder à l’intérieur de nous : c’est le péché qui produit la mort ; ce sont nos égoïsmes qui déchirent les relations ; ce sont nos choix erronés et violents qui déchaînent le mal ». Le Seigneur d’offrir la solution : « la conversion ». « C’est une invitation pressante, a affirmé le pape François, surtout en ce temps de carême ». « Accueillons-la avec un cœur ouvert. » « Le style de Dieu - ne l’oublions pas - : c’est la proximité, il est proche, avec miséricorde et tendresse », a-t-il aussi rappelé.
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